L’athlète du week-end… Bérénice Fulchiron (ASPTT Valence)

  C’était son entrée « dans la cour des grandes ». La Drômoise Bérénice Fulchiron (ASPTT Valence) a terminé septième (1ère junior) du cross des Myriades dimanche à Saint-Priest. De bonne augure pour celle qui a été vice-championne de France cadette sur 3000m cet été, et qui s’est installée à Lyon depuis la rentrée…

>> Dimanche à Saint-Priest, vous avez disputé votre première course « As » au cross des Myriades. Qu’en retenez-vous ?
Comme il y avait des filles très fortes devant, je n’ai pas voulu prendre de risques. Je suis partie dans les vingt, et j’ai gagné quelques places au fur et à mesure. La deuxième partie de course a été un peu dure, c’est normal on est en plein travail, je suis encore loin de mon pic de forme. C’était une bonne séance.

>> Quel est votre programme pour la suite de l’hiver ?
Je vais disputer les championnats de France de cross universitaires, en décembre. Puis je ferai la saison de cross et peut être quelques compétitions en salle. Le véritable objectif de la saison, ce sont les mondiaux juniors l’été prochain. J’aimerai y participer sur 3000 ou sur 1500m. Je n’ai encore jamais essayé cette distance, mais je pense que ça peut me plaire.

>> Depuis quelques mois, vous avez quitté Montpellier pour Lyon… Comment se passe votre nouvelle vie de Lyonnaise ?
C’est vrai que mon mode de vie a complètement changé ! L’an dernier j’étais au pôle triathlon de Montpellier, maintenant je suis en fac de sciences, à Lyon. Ça s’est organisé un peu au dernier moment, mais ça se passe super bien. En athlé, je m’entraîne avec Bastien Perraux à Décines. J’ai été très bien intégrée par le groupe, il y a un gros niveau ça motive. A côté, je vais nager avec un groupe de triathlètes, et je fais au moins une sortie en vélo par semaine. En moyenne je suis à dix entraînements, donc cinq d’athlé, chaque semaine.

>> Comment comptez-vous jongler entre triathlon et athlétisme ?
Cette année j’ai décidé de donner la priorité à l’athlé. Les championnats du Monde de Nairobi cet été ont fini de me convaincre (elle a été sélectionnée sur 3000m, ndlr)… C’était tellement énorme. Du coup le triathlon maintenant c’est plus un complément. Je ne sais pas encore si je ferai des compétitions, ça dépendra de ma forme et de mon niveau.

Jessica Bissay

(crédit photos : Jean-Marie Bazin/ASPTT Valence)