Marche nordique – Le circuit régional prend de l’ampleur

Monistrol, Vénissieux, Saint-Etienne, Villefranche-sur-Saône et Clermont-Ferrand. Cinq étapes composent le circuit régional de marche nordique 2018, contre trois l’an dernier. Petit à petit, l’événement se fait une place dans la sphère AuRA… 

Ne pas laisser le train de la marche nordique prendre de la vitesse sans les acteurs de l’athlétisme régional. C’est dans cette optique que la ligue AuRA anime un circuit régional consacré à cette discipline. « La marche nordique connaît un développement exponentiel, on ne veut pas que la ligue et les clubs passent à côté », confirme Philippe Collard, conseiller technique et sportif.
L’objectif est double : « cela permet de faire connaître la discipline, de promouvoir l’athlé santé, mais aussi de créer des animations pour les sections déjà existantes dans les clubs. On propose des événements où les pratiquants peuvent se rendre en groupe, comme cela se fait pour le running. »

L’étape de Villefranche-sur-Saône au calendrier du circuit national
En 2018, les adeptes auront cinq rendez-vous : à Monistrol et à Vénissieux en mars, à Saint-Étienne en juin, à Villefranche en octobre, puis à Clermont-Ferrand en novembre. « Á terme, on aimerait qu’une dizaine de clubs s’associent au circuit », projette le CTS.
Á Vénissieux, Villefranche et Clermont, il s’agit de manifestations dédiées à la marche nordique. Á Monistrol et Saint-Étienne, le circuit se greffe à une compétition existante. « Mais les parcours sont adaptés », souligne Philippe Collard. « Cela demande une attention particulière, il ne faut pas qu’il y ait trop de cailloux par exemple, sinon on ne peut pas marcher nordique. »
Autre nouveauté cette année, pour la première fois l’une des étapes, en l’occurrence celle de Villefranche, va faire partie du circuit national. « Le cahier des charges est plus lourd pour le club organisateur, mais je pense que ça peut donner un élan au circuit, et faire venir plus de monde. »

Santé ou chrono, pourquoi choisir ?
Entre compétition et loisirs, le circuit se cherche encore… Tout comme sa jeune discipline. « Nous ne voulons pas tomber dans la logique de compétition pure et dure, mais nous pensons qu’il est important d’introduire la notion de chrono, ne serait-ce que pour permettre à chacun d’évaluer sa progression. Certains marcheurs ont le goût de l’effort, l’envie de se dépasser… Ils veulent connaître leur temps, leur place, voir s’ils se sont améliorés. Á l’inverse, d’autres sont complètement hermétiques à cette notion de compétition… »
Alors pour éviter les frustrations, chaque participant pourra choisir son option, sur un même parcours : côté chrono, ou côté loisir ! « On avance doucement, les mentalités et l’image de la marche nordique sont en train de changer. Pour nous la priorité reste l’amélioration de la condition physique et de la santé. Autant la marche nordique doit accueillir tout le monde, autant je pense que le côté compétitif ne doit pas l’emporter. »

En parallèle de la marche nordique, la plupart des événements seront ouverts à la randonnée « classique », autrement dit la marche sans bâton. « Ça grossit la manifestation, et ça permet de toucher un public plus large. Á terme, on pourrait d’ailleurs imaginer des séances d’initiation ! »

Jessica Bissay