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L’interview confinée de… Bérénice Fulchiron (demi-fond, ASPTT Valence)

Que font les Auristes quand ils sont confinés ? Et bien en cette période délicate, ils rivalisent d’imagination pour garder la forme… et le moral ! Nous leur avons proposé une petite interview de circonstances, histoire d’entretenir le lien, malgré tout ! Aujourd’hui, Bérénice Fulchiron (ASPTT Valence), récente championne de France élite du 3000m indoor, s’est prêtée au jeu de l’interview confinée…

> Alors, l’entraînement « #Restecheztoi », ça donne quoi pour toi ?
Déjà, je peux m’entraîner dans le jardin. Je fais donc le renforcement musculaire dehors et je cours sur mon tapis de course sur la terrasse. Pour le renfo, notre entraîneur fait un live qu’on regarde en même temps. On se débrouille très bien sans trop de matériel, un élastique et le tour est joué.

> Tes exos de gainage préférés ?
On a le temps de tous les faire !
Je profite de cette période pour soigner au mieux les détails et donc, je prends le temps pour le gainage et les abdos presque tous les jours. Je n’en ai pas spécialement de préférés puisque bien faits, ils finissent tous par piquer !

> Et les étirements, maintenant plus d’excuses pour ne pas en faire tous les jours 😉 ?
C’est sûr ! Au final avec tous les entraînements et tous les à-côtés, la vie d’un sportif de haut niveau ça prend du temps, c’est pas juste un ou deux entraînements. C’est une façon de vivre au quotidien. Alors même si la période est un peu compliquée, c’est super d’en profiter pour travailler tous les aspects. Donc oui, plus d’excuses pour manquer les étirements.

A défaut de séances « spé »… Il y a les smarties !

> Qu’est-ce qui te manque le plus dans cette période de confinement ?
Mes pointes ! Les séances rapides pour préparer le 1500m/800m sont mes préférées, et je les attends tout l’hiver… C’est donc dur de repousser ma partie préférée de l’entraînement. Et puis, bien sûr, ce sont les compétitions qui auraient dû suivre qui vont manquer à tous !

> Comment occupes-tu tes journées ?
En plus des entraînements et de la routine (sportive), je travaille et je suis mes cours en ligne, je cuisine, et j’ai même le temps de regarder des séries et documentaires que je n’avais pas le temps de regarder avant. Au final, les journées passent vraiment vite.

> Tes petits plaisirs quotidiens ?
Mon plaisir quotidien, c’est de manger des smarties devant un écran !

Vivement la paella de Serge, à Valence…

> Qu’est-ce que tu feras en premier, quand le confinement sera levé ?
Ce qui me manque le plus c’est mes pointes, donc forcément j’irai retrouver la piste ! Puis j’irai faire un coucou à ma famille à Valence, car je ne suis pas restée confinée avec eux. 

> La suite de la saison, comment tu la vois ?
J’espère que les compétitions finiront par reprendre, au moins à la fin de l’été. Même si les championnats de France doivent avoir lieu en septembre, je suis preneuse ! Il faut savoir s’adapter alors tant pis si la saison est reportée. J’espère seulement qu’on pourra faire des compétitions, parce qu’enchaîner directement avec les cross… Ce serait vraiment triste ! L’hiver n’est vraiment pas ce que j’aime le plus; les cross, la boue, les séances longues… Si jamais c’est le cas, tant pis, il faudra s’adapter. Malgré la déception, le sport reste secondaire par rapport à la santé de tous.

> Une idée pour « remplacer » les interclubs et réunir tous les licenciés début mai ?
Je n’ai jamais eu d’interclubs, donc personnellement l’annulation ne change rien pour moi. Et puis la priorité est de rester confinés, on ne sait pas où on en sera en mai. Moi ce que j’attends, pour retrouver mon club, c’est la paella de Serge !

Jessica Bissay

(Crédit photos : Bérénice Fulchiron – KMSP/FFA)

 

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