Saint-Galmier et la Région Auvergne Rhône-Alpes s’apprêtent à devenir la capitale du cross-country le temps d’un week-end ! Les 25 et 26 février, la commune accueille l’édition 2017 des championnats de France. Un défi de taille pour Vincent Guarneri, président du comité de la Loire, et son équipe.
>> Douze ans après les championnats du monde de cross-country organisés sur ce même site, l’hippodrome de Saint-Galmier renoue avec la discipline…
Saint-Galmier, c’est une terre de cross-country ! En 2005, les championnats du monde avaient été une réussite, on avait accueilli 48 000 spectateurs en deux jours. C’était une belle aventure. Alors quand la fédération nous a sollicités pour les championnats de France, on a tout de suite dit oui. La FFA sait que l’on sait organiser ce type de manifestations. On a le potentiel pour, en termes de bénévoles et de club. Et la commune nous suit, elle est enchantée. La Loire et le demi-fond, c’est une longue histoire d’amour. C’est un évènement imposant, on attend 4000 coureurs, 15 000 spectateurs. Nous sommes fiers de pouvoir répondre présents.
>> Comment se prépare un tel championnat ?
On a eu quelques contacts avec la fédération en mai, mais c’est vraiment devenu officiel seulement après les jeux olympiques. On a réellement commencé en septembre, c’est un délai très court… Pour comparaison, l’équipe de Rennes, qui accueille la compétition l’an prochain, bosse déjà dessus ! Il a fallu rassembler rapidement 500 bénévoles. En décembre, nous n’en avions que 100… on a eu un moment de stress (rires). Mais en janvier ça s’est accéléré. Le comité de la Loire a la chance d’avoir des dirigeants qui ne comptent pas leurs heures.
C’est lui le chef d’orchestre. On est monté en puissance petit à petit, le premier piquet a été posé le 7 février. Au total, il y en aura plus de 1700 ! L’objectif, c’est que tout soit prêt le vendredi 24 février ! Une fois la compétition terminée, on aura encore une semaine de travail pour tout remettre en état. Heureusement on peut compter sur nos bénévoles, les associations de la ville, mais aussi les employés municipaux de Saint-Galmier, très investis.
>> Pour la première fois, la compétition se déroule sur deux jours…
Effectivement, les courses entreprises et masters (à partir de M2 ndlr) ont été placées le samedi, pour que la journée de dimanche soit moins chargée. En ouverture, il y aura la course intercomités des minimes. Cela va leur permettre de découvrir l’ambiance d’un championnat de France. Nous avons également prévu des animations pour les plus jeunes, qui pourront fouler le parcours du cross, comme les champions. Le terrain sera ouvert aux athlètes qui veulent repérer les lieux à partir de 16h.
>> A quelques jours du grand rendez-vous, dans quel état d’esprit êtes vous ?
La pression monte… C’est un challenge important ! Mais on a une bonne équipe, donc c’est agréable de bosser dans ces conditions. Notre priorité, c’est l’accueil. On souhaite que spectateurs comme athlètes se fassent plaisir. On veut véhiculer une bonne image du cross et de la Loire.
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Jessica Bissay