Formation – Les futurs entraîneurs hors stade en apprentissage à Andrézieux-Bouthéon

La semaine dernière, une cinquantaine de futurs coachs se sont retrouvés à Andrézieux-Bouthéon (42) pour suivre la formation entraîneur hors-stade premier degré.  Une session alliant théorie et pratique, encadrée par Bernard Pelletier, Gérard Palestra et Françoise Decoray. 

>> Françoise Decoray, quelques mots pour présenter cette formation ?  
La formation premier degré hors stade est composée de deux modules. Le module 1 permet de devenir entraîneur adjoint, d’encadrer des coureurs débutants, des joggeurs. Le module 2 vise à entraîner des athlètes qui ont plus d’expérience, des compétiteurs. On va plus loin dans la préparation des plans d’entraînement notamment. Certains font les deux étapes ensemble, d’autres préfèrent se laisser du temps entre les deux, pour acquérir de l’expérience. À Andrézieux nous avons eu 30 candidats au module 1, 26 au module 2. Une dizaine de personnes ont suivi les deux.

>> Quel est le profil des participants ?
La plupart sont des personnes qui pratiquent elles-même, souvent dans des clubs où on manque d’entraîneur. Cette année, j’ai constaté qu’il y avait surtout des candidats issus de « petites » structures, de 100/150 licenciés, dédiées au hors stade. Ça montre leur volonté de former des entraîneurs, c’est bon signe ! Je pense qu’il y avait environ un tiers de retraité, la moyenne d’âge tournait autour de 45 ans. Tous avaient déjà suivi la formation ABC, le point de départ quand on veut devenir entraîneur en athlé, quelle soit la spécialité.

>> Quel est le contenu de la formation ?
Il y a une partie théorique, avec des cours magistraux. Puis on va sur le terrain pour mettre en pratique. Lors du module 2, on parle beaucoup de la préparation 10km/semi/marathon/cross. On fait des mises en situation, par groupes. Certains participants préparent les séances, les autres les expérimentent. C’est important de tester, ça permet de mieux mémoriser les exercices.

>> Et maintenant, quelles sont les prochaines étapes pour ces futurs entraîneurs ?
Ils vont passer un QCM en mars. Il y a 70 questions, pour valider il faut avoir au moins 50 bonnes réponses. Ils doivent aussi préparer un dossier d’une vingtaine de pages, où ils présenteront leur parcours, leur club, leur groupe. On leur demande également de monter un plan d’entraînement pour un athlète préparant une course hors stade. Ils nous remettront ce dossier en mars, le jour du QCM. Enfin, ils seront évalués sur le terrain par un entraîneur de niveau II, ou plus, en mai-juin.

Jessica Bissay (crédit photos : Françoise Decoray)