La saison estivale débute fort pour Julien Lamouroux (EACI/AL Voiron) qui s’est offert un nouveau record au saut en longueur dimanche à Moulins, lors de la finale N2B des interclubs.
>> Dimanche à Moulins, vous avez battu deux records personnels en l’espace de dix minutes : au saut en longueur (7m61 au 6ème essai), puis au 200m (21″77)…
C’est vrai que tout s’est enchaîné. J’étais dans le rush. Sur 200m, je suis content parce que j’avais de bonnes sensations, mais ce n’est que le troisième de ma vie, donc je relativise. Le concours de longueur a été un peu bizarre. Nous n’étions que douze au départ, et petit à petit, des athlètes arrêtaient… Les interclubs quoi (rires). Du coup je sautais toutes les cinq minutes ! Donc j’ai décidé de faire l’impasse sur le cinquième essai pour tout donner sur le sixième. Je sentais que j’étais en forme, je le voyais à l’entraînement. C’est bien que ça se concrétise tôt dans la saison.
>> Ce devait être une journée particulière pour l’AL Voiron, qui porte encore pour quelques mois les couleurs d’une entente désormais caduque…
Effectivement, c’était la première fois depuis dix ans, et la fusion avec Moirans et Rives (pour donner naissance à l’Entente Athlétique Centre Isère, ndlr), que l’AL Voiron se retrouvait seule pour les interclubs. Au premier tour on a réalisé un très bon score, plus élevé que l’an dernier avec les trois clubs réunis (44 597 ndlr). On avait le 9ème temps N2 de la ligue, on voulait donc gagner la finale B, mais on termine à 5 points du premier (44 004 pts contre 44 009 pour l’ACVS, ndlr)… Malgré cette déception on a passé une très bonne journée, il y a une vraie cohésion entre les dirigeants et les athlètes, entre les différents groupes, l’ambiance est bonne… C’est ça l’esprit interclubs.
En piste aux Frances FFSU ce week-end à Marseille…
>> Quelle est la suite de votre programme estival ?
Je dispute les championnats de France universitaires ce week-end à Marseille (26-27 mai). Et après je vais préparer les championnats de France élite. L’objectif sera d’arriver en forme, et de bien figurer. Il y a trop de variables dans un concours pour que je me donne un objectif de place. Je ferai quelques compétitions entre les deux, mais pour l’instant ce n’est pas décidé.
>> En dehors des sautoirs, à quoi ressemble votre quotidien ?
Je fais un master en marketing à l’IAE de Grenoble. En ce moment je suis en stage dans une start-up grenobloise spécialisée dans le marketing digital. Mes responsables sont conciliants, j’ai la chance de pouvoir gérer mes horaires. Cela me permet de mener de front mon projet sportif et mes études. Je m’entraîne sur le stade de Moirans, en moyenne cinq ou six fois par semaine, avec Anne Roger.
Jessica Bissay (crédit photos : Karine Constantin/Marie Hon)