C’est un meeting incontournable pour les adeptes des sauts, dont la renommée n’est plus à faire et dépasse cette année encore nos frontières. 112 athlètes, venus de 15 pays, sont attendus à Pierre Bénite pour le 25ème Envol Trophée vendredi. Avec en tête d’affiche un certain Renaud Lavillenie, de retour aux affaires après sa blessure au genou. A J-1, le point avec Daniel Aligne, le maître de cérémonie.
>> Pour le 25ème anniversaire du meeting, vous accueillez cette année un invité de marque, puisque Renaud Lavillenie a annoncé qu’il ferait sa rentrée vendredi à Pierre-Bénite… Comment s’est organisée cette venue ?
J’ai de bons rapports avec ses entraîneurs, Philippe d’Encausse et Joël Bailly. On en avait discuté plusieurs fois, et puis Renaud a appris que le record du stade était à 5m85, du coup il a tiqué et leur a dit « Ah bon ? Il est à 5m85 et je ne l’ai pas ? Alors que ce n’est pas loin de chez moi ? » Donc il s’est motivé pour cet objectif ! Il ne compte pas faire de la figuration, il a l’air d’avoir retrouvé la forme. Et puis il y aura toute la famille Lavillenie : son frère Valentin, et sa femme Anaïs. Je ne savais pas qu’elle avait repris depuis la naissance de leur petite fille, mais Renaud m’a dit qu’elle avait déjà franchi 4m10. Il s’occupe bien d’elle d’ailleurs, il m’a appelé pour connaître les montées de barre de son concours (rires).
>> D’autres records du stade sont-ils en danger cette année ?
Deux particulièrement : en hauteur, Matheux Sawe, un Kenyan qui a franchi 2m30, a annoncé qu’il venait pour ça (le record est a 2m27, ndlr). Et puis au triple saut, l’Israélienne Hana Minenko a de bonnes chances, elle a sauté à 14m78. Il y a une prime de 1000 euros pour un record de stade… Ça va nous coûter cher tout ça (rires).
Salim Sdiri veut le record de France… des masters !
>> Le sauteur en longueur et parrain du meeting Salim Sdiri, justement recordman du stade avec 8m42, vient lui aussi pour un record…
Oui, pour fêter le dixième anniversaire de son record de France il veut battre le record de France masters, qui est à 7m38. Ça reste un vrai compétiteur. Il a 41 ans, et est toujours en bonne forme !
>> Quid des athlètes locaux, combien seront-ils pour représenter l’ESL, le club organisateur ?
On compte une petite dizaine de participants. Notamment les deux championnes de France de hauteur Prisca Duvernay, qui va viser 1m90, et la junior Léa Loisy. Toujours en hauteur, il y aura aussi Elrika Palaud, Yohann Alaric et Florian Labourel. En longueur, on a deux petites qui vont loin : Tina Denola et Noémie Carron. Et puis Eleonore Bailly, Sandra Jacquemaire ou encore Nils Poncet.
>> Pour finir, comment s’annonce la météo ?
Pour l’instant, elle est incertaine. A priori un peu de pluie en début d’après-midi, puis de l’orage en toute fin de soirée… Ce serait parfait, cela voudrait dire que l’on aurait des conditions atmosphériques idéales. On croise les doigts ! Ça ne pourra pas être pire qu’il y a trois ans. Il faisait douze degrés, il pleuvait… Seulement trois filles avaient sauté à la perche !
Jessica Bissay
(crédit photos FFA : JM Hervio KMSP/PhotoAthle Manu Chapelle)
>> Le programme :
– 17h : saut à la perche F.
– 18h : saut en hauteur F.
– 18h30 : saut en longueur H, triple saut F.
– 19h : saut à la perche F.
– 19h30 : saut en hauteur H .
– 20h : saut en longueur F, triple saut H.
Stade du Brotillon, Pierre Bénite. Entrée : 5 euros / gratuit pour les licenciés FFA.